La liste des Fruits Exotiques
La première chose qui vient à l’esprit quand on parle de fruits exotiques, ce sont des fruits comme la noix de coco ou le fruit de la passion (Maracudja pour les vrais ). Il de trouve qu’on les retrouve facilement sur les marchés des Américains et d’Europe, bien qu’ils soient cultivés dans des endroits exotiques.
Il existe tout un monde de fruits exotiques étranges et étonnants à explorer dans toutes les parties exotiques du globe, de l’extrême est de l’Asie aux jungles d’Amérique du Sud. Vous reconnaîtrez sûrement certains de ces fruits, mais vous serez étonné par la multitude de fruits qui existent.
La liste des Fruits exotiques par ordre Alphabétique
Açai
Ananas
Avocat
Banane
Bibasse
Bilimbi
Caïmite
Carambole
Coqueret du Pérou
Corossol
Curuba
Datte
Durian
Fruit du Baobab
Fruit de la Passion
Goyave
Grenadille
Jaboticaba
Jamelon
Kiwi
Litchi
Lucuma
Mangoustan
Mangue
Papaye
Pitaya
Ramboutan
Safou
Sapotille
Surelle
Taxo
Vavangue
Zaban
Les bienfaits des Fruits Exotiques
Bien que le profil nutritionnel des fruits exotiques varie d’une espèce à l’autre, la plupart ont tendance à être riches en vitamine C, les fruits de couleur orange ou rouge contenant également des quantités impressionnantes de caroténoïdes.
Les fruits exotiques peuvent être extrêmement bénéfiques pour la santé ! Par exemple, les Mangues contiennent une grande variété de polyphénols antioxydants qui protègent des dommages causés par les radicaux libres, comme l’acide gallique, la mangiférine, les gallotannins, la quercétine et l’isoquercétine, la bêta-glucogalline et l’acide ellagique ; elles contiennent également environ 25 caroténoïdes différents, dont la lutéine, l’alpha-carotène et le bêta-carotène.
Par ailleurs, le jus et l’extrait d’Ananas ont démontré une activité anticancéreuse contre un certain nombre de lignées cellulaires cancéreuses humaines, y compris les cancers de l’ovaire, du sein et du côlon ; cela peut être dû à sa teneur en enzyme bromélaïne, qui agit directement sur les cellules cancéreuses et module les systèmes immunitaire, hémostatique et inflammatoire de l’organisme.
Il a également été démontré que la Papaye a des effets antiprolifératifs significatifs, ce qui suggère des propriétés potentielles de lutte contre le cancer.
Certains des fruits tropicaux les plus difficiles à trouver ont également été étudiés pour leurs propriétés sanitaires.
Chez des rats soumis à un régime alimentaire riche en cholestérol, le Durian s’est révélé avoir des effets protecteurs sur le foie et le cœur, notamment en réduisant les taux de cholestérol total et de triglycérides. Une étude in vitro utilisant des cellules cancéreuses du sein humain a également montré que l’extrait de durian était capable d’inhiber la prolifération cellulaire.
Chez les souris, il a été démontré que les fibres dérivées de la Carambole réduisaient de manière significative les lipides sanguins et prévenaient le développement de la stéatose hépatique non alcoolique, tandis que l’extrait de carambole protégeait contre le cancer du foie induit chimiquement. Le galacturonan (un sucre) dérivé de la carambole était également capable de réduire l’inflammation et de diminuer la perception de la douleur.
Une étude menée sur des patientes obèses présentant une résistance à l’insuline a révélé qu’une supplémentation en extrait de Mangoustan permettait d’améliorer de manière significative la sensibilité à l’insuline, sans effets secondaires enregistrés, au cours de l’étude de 26 semaines. Plusieurs essais sur l’homme ont montré que le fruit et le jus de mangoustan avaient un effet bénéfique sur la perte de poids.
Les fruits tropicaux sont également bénéfiques pour la santé intestinale !
Dans une étude sur l’homme, la consommation de 300 grammes de Mangue par jour pendant quatre semaines a permis d’améliorer de manière significative les mesures de la constipation, de réduire les niveaux d’endotoxine et d’augmenter la production d’acides gras saturés dans l’intestin (en particulier l’acide valérique) ; la consommation d’une quantité équivalente de fibres n’a pas permis d’obtenir ces mêmes effets, ce qui suggère que la teneur en phytochimiques de la mangue mérite d’être soulignée.
L’ Ananas a également des effets importants sur l’intestin. Il a été démontré que sa bromélaïne empêche E. coli de se fixer à des récepteurs glycoprotéiques spécifiques de la muqueuse intestinale, en modifiant les sites de fixation des récepteurs par protéolyse (dégradation des protéines en molécules plus petites). Il a également été démontré que la papaye a des effets antibactériens contre plusieurs agents pathogènes.